Lu dans le Journal le Monde cette critique. Inutile de dire que nous avons commandé l’ouvrage au Tracteur savant à Saint-Antonin
Sociologie. « Du bruit à la musique. Devenir organiste », de Marie Baltazar
Dissimulé dans son instrument, perché au-dessus du public, l’organiste est le seul musicien que l’on ne voit pas. A partir d’une riche enquête menée auprès de ces praticiens, d’élèves et de facteurs d’orgue, l’anthropologue Marie Baltazar sort enfin de l’ombre cette mystérieuse profession peu ou pas payée. Longtemps, d’anciens enfants de chœur, déjà initiés au chant et au piano, fascinés par la petite porte fermée à clé menant à l’instrument, ont été amenés à remplacer au pied levé l’organiste en titre. Aujourd’hui, les lieux de culte concentrent toujours la quasi-totalité des 12 000 orgues de France, où sont dispensés les cours des conservatoires. Les élèves affluent, désireux de maîtriser clavier, pédalier et boutons de cet instrument démesuré, capable, dit-on, d’imiter le son de tous les autres. A. Bo.
« Du bruit à la musique. Devenir organiste », de Marie Baltazar, Editions de la Maison des sciences de l’homme, « Ethnologie de la France et des mondes contemporains », 256 p., 22 €.
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